[ Fermer ]
Le livre numérique gratuit de Eléa Coblan





  Dernières publications
   Intégration et religions       Les murs       La médiation       Entre le zéro et l'infini.       Une brève histoire de l'Univers.       Le Congo.       Le cricket, une histoire de bonnes femmes.   
[ Sans marque page ]
[ Loupe ]  [ Voix ]
RESSOURCES/Histoire du chat Histoire du chat


Article gazette le voleur 23 avril 1885

LE CHAT DEPUIS L'ANTIQUITÉ JUSQU'A NOS JOURS

M.
Gaston Percheron et le docteur Monin organisent une grande exposition de chats. Cette idée, qui a été favorablement accueillie, partout, sera promptement réalisée, car son succès est certain et de tous côtés affluent déjà les demandes.

Cette exposition, unique en son genre, sera certainement des plus intéressantes et des plus amusantes en même temps, car toutes les races de chats y seront représentées.
On verra le chat des Chartreux, le chat d'Espagne, le chat d'Angora, le chat cervier, etc. Le « great attraction » de cette exposition sera, sans contredit, la cage contenant deux grands chats sauvages que M. le comte de Bl..., un zoophile des plus distingués, a demandé à exposer, ainsi que douze matous à pelage multicolore qu'on ne trouve que dans l'Amérique septentrionale.

Cette exposition aura lieu aux Tuileries, et durera une quinzaine de jours environ.
Nul n'était mieux désigné pour une pareille œuvre que M. Gaston Percheron, l'habile et savant médecin vétérinaire, qui vient de publier chez Firmin Didot une monographie du Chat dans laquelle, à la suite d'une intéressante notice historique, il retrace les mœurs, les habitudes et les instincts de son héros, établit les principes hygiéniques qui doivent présider à son éducation et à son existence, et donne le tableau des maladies auxquelles il est sujet, ainsi que les traitements à leur appliquer. On sent en le lisant que M. Percheron aime les chats, et mieux encore, qu'il sait les faire aimer.

C'est de l’Égypte que nous vient le chat domestique, il suffit pour s'en convaincre de lire Hérodote, Aristote, Pausanias, Diodore de Sicile, etc.


C'est vers le temps de la treizième dynastie, c'est-à-dire près de trois mille ans avant l'ère chrétienne, que le pays des Pharaons parait avoir reçu cet animal qui semblait venir des pays du Nil supérieur.
Dès lors, il fut adopté à la fois comme animal sacré et comme familier de la maison. On le mit au rang des dieux et on lui éleva des autels. Après sa mort il était embaumé et enseveli à Bubastis, où il recevait les honneurs de l'apothéose. Tous les monuments de l'antique Égypte témoignent de cette vénération.

Mais il est à remarquer que cet animal différait spécifiquement du type domestique qu'on rencontre aujourd'hui dans la plupart des pays d'Europe.
Si le chat que nous connaissons descend, sans aucun doute, du chat sauvage de nos forêts, du felis catus, il est établi, comme le démontre Rûppel, que la souche originaire du chat domestique des anciens Égyptiens procède du felis maniculata, espèce qu'on rencontre encore, de nos jours, à l'état sauvage, dans le Soudan égyptien.

Le dieu chat était le dieu de la musique.
Pourquoi cet apanage divin plutôt qu'un autre? C'est ce qu'on ne saurait expliquer, car les miaulements du chat n'ont jamais eu, qu'on sache, d'étroits rapports avec la mélodie. La déesse chatte représentait, — à ce choix rien à redire, — la déesse des amours. L'un et l'autre étaient figurés partout avec leur tète naturelle sur un corps d'homme ou de femme ; le dieu chat tenait un sistre entre les mains.

Aussi bien, la beauté des femmes était d'autant plus appréciée qu'elle semblait se rapprocher davantage du type du chat.
C'est pour cela, sans doute, que la statuaire égyptienne représente toujours la femme avec la face et le nez légèrement aplatis.

On voit encore à Beni-Hassan les restes d'un temple dédié à la déesse Pacht.
Tout autour sont les hypogées des animaux qui lui étaient consacrés, c'est-à-dire des chats.

Tous les héros de cette race, qui, pour être belle, ne méritait pas peut-être les honneurs divins, jonchent le sol de leurs momies desséchées.
Leurs maîtres eussent bien mieux fait assurément de les écorcher d'abord et d'utiliser leurs fourrures; mais ils n'auraient pas cru rendre un hommage suffisant aux gardiens de leurs greniers, aux amis de leurs maisons. Les chats sont la vivante représentation des pénates et des lares; ils ressemblent aux dieux, car ils aiment les caresses et ne les rendent pas; il v a en eux je ne sais quoi de céleste et de mystérieux : ils voient la nuit comme le jour et leurs yeux clairs semblent des reflets des astres ; tout leur corps recèle une lumière qui apparaît la nuit quand on leur passe la main sur le dos. C'est pourquoi la loi des emblèmes donna une tête de chatte ou de lionne et des yeux phosphorescents à Bubastis, nom sacré de la clarté qui ne vient pas du soleil, déesse lumineuse et nocturne ; c'est pourquoi les chats lui sont consacrés. Ainsi les pontifes partageaient leurs soins entre la statue de Pacht et un peuple de chats qui grimpaient aux autels ou dormaient sur les genoux de la déesse. Aucun geste, aucune démarche de ces heureuses bêtes ne restait sans commentaires : des oracles étaient' fondés sur leurs ébats et leurs miaulements, comme ailleurs sur le vol de l'ibis ou du vautour ; ce sont les prêtres de Pacht qui ont les premiers reconnu l'imminence de la pluie, lorsque les chats passent leurs pattes par-dessus leurs oreilles.

Ce sont ces mystères, dit la Fable, qu'Orphée révéla plus tard aux pontifes de la Grèce.
Et c'est à eux que fait allusion le vieux Ronsard, quand il dit : « « Mais parsus tout animal domestique, Le chat a l'esprit prophétique, Et faisaient bien ces vieux Égyptiens De l'honorer... »

Hérodote (430 ans avant Jésus-Christ) dit en parlant de pet animal qu'il appelle « Aïoluros », — c'est-à-dire, étymologiquement, l'animal qui dresse sa queue en panache  : « Si un incendie se déclare dans quelque maison égyptienne, les gens s'occupent fort peu du feu et ne songent qu'à leurs chats.
Ils les entourent et les surveillent, et si par malheur l'un d'eux s'échappe pour se jeter dans le feu, les Égyptiens jettent des cris lamentables. »

Et plus loin il ajoute : « Lorsqu'un chat meurt de mort naturelle, tous les habitants de la maison se rasent les sourcils en signe de deuil.
On place les chats morts dans les appartements sacrés, on les embaume et on les porte dans la ville de Bubastis ».

D'après le classement des momies on doit supposer qu'il y avait une sorte de hiérarchie parmi ces représentants de l'espèce féline.
Les uns sont enroulés dans des bandelettes couvertes de caractères hiératiques plus ou moins laudatifs, tandis que d'autres sont ensevelis pêle-mêle dans une même enveloppe et comme en famille. Malheureusement les parfums qui les imprégnaient n'ont pas suffisamment préservé leurs restes et les mains des profanateurs ont trop bouleversé ces hypogées pour qu'il soit possible, aujourd'hui, de rétablir dans leurs honneurs et dans leurs dignités passés ces funèbres et sacrées épaves d'un culte disparu.

Diodore de Sicile (30 ans avant Jésus Christ) écrit : « Celui qui tue un chat en Égypte est voué à la mort, qu il ail commis ce crime volontairement ou non.
Le peuple se jette sur le meurtrier et le fait expirer dans les plus cruels tourments, »

C'est ainsi qu'un Romain ayant eu le malheur de tuer un chat accidentellement.
fut mis en pièces, sans que ni l'autorité du roi Ptolémée, qui avait envoyé ses gardes pour le sauver, ni le respect du nom romain pussent le tirer des mains furieuses de la populace qui s'était ruée sur sa maison.

Le même Diodore de Sicile raconte qu'à Memphis on vouait les enfants au chat, comme aujourd'hui on les voue à la Vierge ou au bleu ou au blanc.
Les enfants ainsi consacrés portaient au cou une médaille à l'effigie du chat du temple où le vœu avait été prononcé. Cette vénération des Égyptiens pour le chat fut mise à profit par Cambyse, roi des Perses, dans des circonstances qui valent d'être narrées :
Ce monarque était venu mettre le siège devant Péluse, qui, située à l'embouchure du Nil, était, pour ainsi dire, la clef de l'empire des Pharaons.
La garnison résistait vaillamment, quand il eut l'idée de donner l'assaut en faisant avancer ses soldats ,chacun avec un chat sur les bras. Les Égyptiens, craignant de blesser ou de tuer l'un de ces animaux, n'osèrent faire. usage de leurs traits et la ville fut prise, sans coup férir, grâce aux boucliers d'un nouveau genre dont le roi de Perse avait eu soin d'armer ses soldats.

Nous avons parlé plus haut des médailles qu'on faisait porter aux enfants; ajoutons que notre bibliothèque nationale possède une médaille également frappée en l'honneur du chat.
Mais elle est de date bien plus récente. On y lit en exergue :

CHAT NOIR I", NÉ EN 1725,
et sur le revers,
SACHANT A QUI JE PLAIS, CONNAIS CE QUE JE VAUX.


Mais ce qui est curieux, c'est que l'habitude d'élever des chats resta longtemps propre à l’Égypte.
C'est ainsi que le chat domestique n'est pas mentionné une seule fois dans le livre de Moïse ; on ignore même s'il a un nom dans la langue hébraïque.

Non plus, les textes et les monuments figurés des Babyloniens et Assyriens ne fournissent aucune preuve de son existence chez ces peuples.
Ce n'est pas non plus un des animaux que les Aryas possédaient déjà à l'état domestique, avant leur séparation en plusieurs rameaux.

Quant aux Grecs, ils ne le connaissaient que comme animal sauvage, habitant les forêts, et ils le regardaient comme une bête malfaisante que l'on devait chercher à détruire et qui n'était bonne que pour sa peau.
Aussi bien, du reste, on ne retrouve son image dans aucune œuvre de l'art hellénique. Par exemple, les Grecs n'ignoraient pas qu'il vivait à l'état domestique en Égypte, où Hérodote signale, comme on l'a vu plus haut, son caractère sacré. Et, bien avant qu'ils connussent l'animal égyptien, ils l'avaient remplace dans leurs habitations, — au dire de deux savants commentateurs, Dureau de la Malle et le professeur Rolleston, — par la fouine à plastron blanc, qui était chargée de la destruction des souris et des rats. Cette espèce de fouine était appelée « galé », nom qu'elle porte encore maintenant chez les Grecs modernes. Et, si ce nom a été plus tard appliqué au chat, la faute en est aux écrivains byzantins du moyen âge, qui n'ont pas cru devoir le changer après que le chat eut complètement supplanté la fouine dans le rôle de protecteur des maisons contre les petits rongeurs.

Tandis que les Grecs se refusaient à adopter le chat, les Étrusques, peuple maritime, qui avaient reçu quelques chats d’Égypte, par l'intermédiaire des Carthaginois, avec lesquels ils entretenaient d'importantes relations commerciales introduisaient chez eux ces animaux, dont la possession était recherchée, comme un luxe distingué.
Les peintures murales de plusieurs tombeaux d’Étrurie nous montrent des chats vivant dans les maisons, courant sous les tables et les lits des salles de festins, quelquefois tenant une souris dans la gueule. Et le type représenté est toujours celui de l'ancien chat d’Égypte.

Mais ce qui est tout à fait singulier, c'est qu'avec l'exemple des Étrusques, les Romains aient attendu fort tard pour adopter le chat comme animal domestique.
En revanche, ils faisaient une prodigieuse consommation de lions. Sylla, pendant sa préture, fit combattre jusqu'à cent mâles à la fois; Pompée six cents et César quatre cents. On n'en trouverait peut être plus, aujourd'hui, pareil nombre dans l'Afrique tout entière.
A s'en rapporter aux textes littéraires, c'est la mustela, identique à la galé des Grecs, que l'on voit, jusqu'à la fin du premier siècle de notre ère, élevée dans les maisons romaines pour la destruction des rats et des souris.


Exemple, la fable de Phèdre , qui a pour titre
LA BELETTE ET LES RATS.

Une belette, affaiblie par l'âge et les infirmités, ne pouvait plus atteindre les rats, trop agiles pour elle.
Elle se couvrit de farine et se jeta comme à l'abandon, dans un recoin obscur, etc. »..

Cette fable, la Fontaine, comme on le sait, l'a imitée, mais en mettant sur le compte du chat l'ingénieux stratagème.
Ce n'est pas à dire que les habitants du Latium ne connussent pas le chat, qui se trouve désigné par les uns, — tels Varron et Columelle, — sous le nom de felis ; par les autres, ainsi Palladius, sous celui de catus ; mais cet animal n'était pas admis dans l'intimité de l'homme et on le redoutait à l'égal des bêtes féroces.

Voici, en effet, ce que dit, à ce propos, Térentius Varron, — le plus savant des Romains, au jugement de Cicéron, — dans son Traité sur.
l'agriculture : « Qui ne sait qu'il faut qu'un parc soit entouré de murailles bien crépies pour empêcher les chats, la fouine et les autres bêtes d'y pénétrer et assez élevées pour que les loups ne puissent les franchir ? »

A son tour, Columelle, cet agronome au style si pur, dit dans son livre De re rustica : Pour le surplus, on observera les préceptes que nous avons donnés par rapport aux autres espèces de poussins et qui consistent à empêcher qu'ils ne sentent l'odeur d'une couleuvre ou d'un furet, de même que celle d'un chat, ou même d'une belette, parce que ces animaux pestilentiels font communément un carnage affreux de ces oiseaux quand ils sont jeunes.


On ne parle pas ainsi d'un animal familier.


C'est donc la belette seule qui, à cette époque, avait tous les honneurs du logis.
Aussi bien, de l'avis même du bon la Fontaine :
« La nation des belettes,
Non plus que celle des chats,
Ne veut aucun bien aux rats.
 »

La belette, qu'Aristote décrit sous le nom d'ictis et Pline sous celui de viverra, était aussi employée contre les lapins.
Strabon raconte que ces rongeurs s'étaient tellement multipliés dans les îles Baléares que les habitants demandèrent des secours à l'empereur Auguste, qui leur envoya quelques viverroe, qui furent lâchées dans les terriers d'où elles chassaient les lapins, que l'on capturait à l'aide de filets. De là, peut-être, le nom de chats d'Afrique donné par les anciens naturalistes a la marte, au furet et au putois.

Toutefois, il faut ajouter qu'on vit, à cette époque, dans quelques maisons de praticiens des chats angoras qu'on avait amenés à grands frais de l'Orient.
Mais, cette espèce, — il n'est pas besoin de le dire, — ne se rattache nullement au chat égyptien; elle procède d'une variété que les Aryo- Indiens naturalisèrent après leur établissement sur les bords du Gange et de l'Indus.

Une mosaïque de Pompéi, admirablement conservée, représente un de ces chats saisissant un pigeon pour le dévorer.
debout sur ses pattes de derrière, et guignant une volaille suspendue à une corde tandis qu'une joueuse de lyre règle ses mouvements en cadence.
Vers l'époque d’Auguste on voit le chat figurer dans les fables de Babrias ; mais la plupart de ces fables sont d'origine syrienne.
Au II e siècle de notre ère, Elien fait remarquer que le chat est susceptible de s'attacher aux personnes qui le soignent ou aux maisons où on le traite bien ; seulement il a l'air de le connaître dans cette condition de domesticité qu'en Égypte.
Ce n'est que vers le IVe siècle que le chat parait avoir été accepté par les Romains comme animal domestique.
Et alors il est désigné sous le nom de caties, passé plus tard sous la forme xxtoç dans le grand Byzantin. C'est donc par les Romains, ainsi que le fait remarquer Pictet, dont on ne saurait contester l'autorité, que le chat domestique, fut répandu en Occident, après qu’eux-mêmes l'eurent adopté, à l'époque où les coutumes orientales s'implantaient de plus en plus dans la ville Éternelle. Mais l'éminent linguiste va encore plus loin et fait voir que le mot exclus, qui dérive du syriaque qaio, indique bien la contrée d'où les Romains avaient tiré l'emploi du chat à l'état domestique. D’où il suit que de l’Égypte le chat ne s'est répandu que très lentement en Europe. Il n'arriva en Italie qu'après avoir passé par l'Arabie et la Syrie et ne fit son apparition dans l'Europe occidentale que vers le Xe siècle de notre ère. Aujourd'hui, on le rencontre dans presque toutes les contrées où l'homme s'est fixé et il s'est considérablement répandu en Amérique depuis la découverte de ce continent.

Au dire d'Albert le Grand, quand les Arabes arrivèrent en Espagne ils n'y trouvèrent qu'une grande quantité de furets domestiques appelés furos par les indigènes.
Ces animaux servaient à la destruction des souris et des rats. C'est du type qu'ils introduisirent alors que descend la race que nous connaissons sous le nom de chat domestique. — race qui a fourni un certain nombre de variétés. A l'instar des Égyptiens, les Arabes avaient divinisé le chat. Suivant Pline, ils adoraient un chat d'or. C'est peut-être par un reste d’idolâtrie qu'ils le considèrent, aujourd'hui, comme un animal pur, tandis qu'ils rejettent le chien comme animal impur.

Nous savons, du reste, que le chat était le favori du prophète, témoin le conte suivant : Le chat du législateur musulman s'était un jour couché sur un pan de sa robe et semblait y méditer si profondément que, Mahomet, pressé de reprendre sa prière , mais n'osant pas tirer l'animal de son extase, préféra couper la partie de son vêtement sur laquelle il reposait.
Quand le prophète rentra, le chat, revenu de son assoupissement, vint lui faire la révérence pour le remercier d'une attention si délicate. Mahomet comprit ce que cela signifiait et assura au chat, qui ronronnait et faisait le gros dos une place dans son paradis. Puis, par trois fois, il passa sa main sur les reins de l'animal et par cet attouchement lui imprima la vertu de ne jamais tomber que sur ses pattes.
Les sectateurs du grand législateur ont hérité de cet amour pour l'animal favori des Égyptiens ; car il existe au Caire, près de la porte de Bab El Nazir, un hôpital dans lequel sont recueillis les chats errants ou malades.
Chaque jour nombre de femmes ou d'enfants vont leur porter des aliments.

Nous avons dit que le chat n'apparut dans l'Europe occidentale que vers le X e siècle de notre ère.
Mais avouons qu'il ne fut pas aussi estimé par les nations chrétiennes que par les païens et les infidèles. On croyait alors que les chats dansaient en compagnie des sorcières dans toutes les réunions sabbatesques et le diable revêtait volontiers la figure de cet animal quand il lui prenait fantaisie de se mêler aux humains. Ces faits sont attestés gravement par Bodin dans son livre sur la Démoniomanie. Il y est dit que, la plupart du temps, les sorciers revêtent la forme des animaux de l'espèce féline pour tenir leurs assises infernales. Ce sont ces croyances absurdes qui ont valu au chat les atroces supplices auxquels il se trouvait en butte, au moyen âge. à certaines époques de l'année. Ainsi, à Paris, il jouait un jeu cruel dans le feu de la Saint-Jean; cet usage d'allumer, au solstice d'été, des feux de joie, nous vient des Orientaux, qui saluaient ainsi le retour du nouvel an. Le moyen âge, en adoptant cette coutume, y ajouta l'autodafé du chat, qu'on regardait, ainsi qu'il vient d'être dit, comme le supplice des sorciers, et cette cérémonie s'est continuée presque jusqu'à nous, encore qu'elle eût perdu depuis bien longtemps toute espèce de signification. Elle était célébrée en grande pompe et l'histoire n'a pas manqué de dire que, depuis Louis XI jusqu'à Louis XIV, nos rois l'ont honorée de leur présence et même de leur concours. Un auteur contemporain nous a transmis, sur la fête de 1573, les détails suivants :
« Au milieu de la place de Grève s'élevait un arbre de soixante pieds de hauteur, d'où s'étendaient au loin des traverses de bois auxquelles on avait attaché des fusées de toutes sortes.
Au pied étaient entassées dix voies de gros bois et beaucoup de paille ; au sommet était hissé un panier ou bien une cage, renfermant deux douzaines de chats et par extraordinaire un renard afin de donner plaisir à Sa Majesté, Charles IX, en effet, au milieu d'une bruyante musique, suivi du prévôt des marchands et des échevins, mit le feu au bûcher avec une torche de cire blanche, qu'ornait une poignée de velours cramoisi. La foule, avide de ce spectacle, était maintenue à distance par les archers ; mais quand le prince se fut retiré, elle vint se ruer sur les cendres, suppléant par ses mille voix au silence des fanfares et de l'artillerie.
Cette solennité avait pour but de célébrer la joyeuse élection de Monsieur, frère du roi, au royaume de Pologne.


Jusqu'à la fin du XVIII e siècle, on célébrait tous les ans, à Metz, une cérémonie non moins barbare.
Les magistrats et le clergé, en habits de fête, apportaient, au bruit des fanfares, sur la place publique, une énorme cage de fer remplie de chats. On plaçait cette cage sur un bûcher élevé par la populace, puis on mettait le feu aux fagots. Les malheureuses bêtes criaient, se tordaient, se convulsaient au milieu des éclats de joie d'une foule impitoyable et qui ne quittait la place que lorsque les chats et les fagots ne représentaient plus qu'un même monceau de cendres. Au dire de la légende, ces horribles réjouissances se célébraient en mémoire d'une sorcière qui, autrefois condamnée. par la justice ecclésiastique à périr sur le bûcher, se serait métamorphosée en chatte et sauvée au moment où on la tirait de prison pour la mener an supplice. De moins crédules prétendent que la sorcière, qui était jeune et belle, avait produit une vive impression sur le prélat présidant le tribunal et qu'elle préféra la faveur épiscopale aux fagots de la place .publique. Pour donner satisfaction à l'opinion, on fit griller à sa place un chat vivant. Depuis, on ne laissa passer aucun anniversaire de cette exécution sans immoler quelques chats offerts en holocauste par la population.

Mais laissons ces horreurs indignes de l'humanité, pour nous occuper de quelques hommes qui se sont faits les amis, les apologistes du chat, car son nom se rattache avec honneur au souvenir de plus d'un personnage de marque.
Ainsi Pétrarque, dont In rayonne sur le XVI e siècle avait une chatte qui savait tromper sa douleur et charmer sa solitude.

Le Tasse, le plus grand poète de l'Italie moderne, réduit à une telle pauvreté que la lumière lui manquait pour écrire ses admirables vers, priait sa chatte, par un joli sonnet, de lui prêter, la nuit, le flambeau de ses yeux.


L'illustre marin génois, André Doria, se fit ensevelir avec son chat Marignan, présent de la Duchesse d’Étampes.


Montaigne, le philosophe moraliste, avoue que les jeux et les caresses de son chat étaient pour lui la plus agréable des récréations.


L'implacable Richelieu, lui-même, raffolait des chats; l'histoire rapporte qu'il caressait d'une main une famille de ces animaux qui se jouait sur ses genoux, tandis qu'il signait de l'autre l'ordre d'exécution de Cinq-Mars et de son ami l'infortuné de Thou.


Le grand Colbert se délassait de ses fatigues ministérielles en provoquant les jeux d'une troupe de jeunes et folâtres chatons qui avaient accès dans ce cabinet d'où sont sortis tant d'établissements utiles à la nation.


Fontenelle avait pour les chats une prédilection marquée.
On raconte qu'un jour, tout jeune encore, ayant placé un de ses favoris dans un fauteuil et s'étant mis à lui faire un discours, pour s'exercer à parler en public, le chat, qui ne séduisaient nullement les beautés oratoires que lui son débitait son ami, se sauva à toutes jambes et ne revint plus.

( Le 23/04/2023 )











Merci pour les avis que vous avez saisis au bas de chaque page regroupés ci-dessous :

Pseudo : Sophie - Avis de la page Chaude République Dominicaine : Joli site bien documenté


Pseudo : Paul Sanda - Avis de la page Nos ancêtres les gaulois étaient celtes : Très belle critique. Merci Elea Coblan, auteur subtil...


Pseudo : Elea Coblan - Avis de la page Nos ancêtres les gaulois étaient celtes : Merci Paul Sanda et Bruno Geneste de nous offrir ces beaux moments de lecture.


Pseudo : Guépard - Avis de la page Fénelon : A noter : "Les aventures de Télémaque" est aussi un pastiche dadaïste écrit par Aragon de l'ouvrage du même nom de Fénelon.


Pseudo : Paul Sanda - Avis de la page Eugène Delacroix : Merci pour ce très beau Delacroix...


Pseudo : CB - Avis de la page Mission Mars. : Sur le sujet un bon documentaire qui montre la complexité de passer de la molécule à la chimie organique puis à la cellule puis à des êtres reproductibles et qui survivent puis à des bactéries puis ... à des êtres capables de jouer du Mozart ou de concevoir le big bang ..... ET SI LA TERRE ETAIT UNIQUE? Réalisateur(s) : Laurent LICHTENSTEIN – Auteur(s) : Serge BRUNIER, Bruno BUCHER Première diffusion: 24 septembre 2020 à 20h50 sur France 5. En s’appuyant sur les travaux d’astronomes, de cosmologistes et de biologistes, ce film propose un voyage au cœur de notre système solaire et nous fait découvrir l’incroyable concours de circonstances qui a permis l’émergence de la vie terrestre.


Pseudo : Eléa Coblan - Avis de la page Mission Mars. : Merci CB Pas de rediffusion prévue mais on doit pouvoir trouver ce documentaire en streaming.


Pseudo : Eléa Coblan - Avis de la page Eugène Delacroix : Paul Sanda : ton livre "Les constellations de Charles Albert Cingria" m'a inspiré ce chapitre sur Delacroix, notamment sur sa vision personnelle de l'Orient. J'imagine que Delacroix a eu cette même vision.


Pseudo : CB - Avis de la page Conscience ou Inconscience. : L’immortalité pour quelques uns et le reste de l’humanité comme source de pièces de rechange pour ces êtres d’exception. Une vraie science fiction devenue réalité dans le cerveau de ces fous … Vivre c’est mourir c’est transmettre c’est aimer. Etre immortel à quoi cela mène-t-il ? On a plus besoin de se reproduire, on a plus de sentiment d’urgence. A quoi bon aimer lui ou elle. Quelle solitude ! Après quelque décennies tous ces immortels se marcheront dessus et alors comment s’en débarrasser il faudra bien réinventer la mort … bien sûr pour les autres. Que les œuvres des poètes, des artistes confirmés ou en herbe, soient immortelles, là oui on peut le dire, le souhaiter. La science c’est magnifique. J’ai passé une partie de l’après midi à regarder ces astronautes faire une sortie dans l’espace. Il est dans la nature de l’homme de se dépasser mais aussi de rester humble devant la beauté d’un Penseur, d’un éphémère ou d’une immortelle.


Pseudo : Christian Eychloma - Avis de la page Conscience ou Inconscience. : Quand Avril met dans les jardins La blondeur des printemps soudains, Les senteurs, les floraisons brèves, Quand l’Homme, cet étourdi S’élance, tranquille et hardi, Solitaire, à l’assaut d’un rêve…'


Pseudo : MVA - Avis de la page Le libertarisme : La République s’essouffle, c'est un monde de culture occidental, la République a créé le libéralisme , voir aussi la Liberté (mais , faut pas l'oublier Napoléon a impose l' Empire à la révolution) ...Liberté, Libertaire, Libéral, (voir Libversque...cad écrit mais à ressentir c'est autre chose , pour faire très bref ) sont des mots finalement de 'soumission' /// L'Anarchie n'a qu'une règle = pas de règle, et encore c'est pas une règle ... quand je m'écoute je sent la Liberté jaillir comme le printemps à écouter parfois, mais bien souvent je ne vois aucun enrichissement ... on peut aussi discuter de fanatisme et passion ...(bha ! pour juste un truc 'il souffrit sa passion' ...le reste à chacun d'y mettre son ressenti) mais je termine juste par une chose, importante = aider l'autre ? mais cela n'existe qu'en occident ...et n'en déplaise aux autres, comme à moi-même en plus ! c'est christique ...partout dans ces mondes , sans évolution, l''autre', qui n'est pas dans son système irraisonné ; est un ennemi ...souvent , dans ma vie j'ai voulu donner l'Ostie (oui sans un H) afin que le fleuve de l'esprit s'ouvre au plus large sur l'Océan ...mais les 'cultes' (sans culture) m'abaissaient au néant ...


Pseudo : CB - Avis de la page L : 'L'intelligence des plantes' me rappelle un livre que j'ai beaucoup aimé 'Rhétorique fabuleuse' d'André Dhôtel.


Pseudo : Eléa Coblan - Avis de la page L : Merci CB, un livre que je lirai...


Pseudo : Guépard - Avis de la page Après les signes, les récits du Déluge : Bel article.


Pseudo : Richard C - Avis de la page Cycle François Mitterrand - 1 - Premier amour : N'oublie pas la Cagoule, la Francisque, le pseudo attentat de l'Observatoire, la répression ou plutôt le 'maintien de l'ordre' initié en Algérie quand le personnage était ministre de l'Intérieur... etc. En effet, tu ne vas pas manquer de matière. Quel dommage que l'Internet n'existait pas à son époque et que la presse ait toujours été aussi pleutre... à part Jean-Edern Allier, qui chuta de vélo, malencontreusement, un petit matin à Deauville, alors qu'il était quasiment aveugle (ce dont je puis témoigner puisque je le croisais régulièrement dans mon quartier à l'époque)... Ne parlons ni de Patrice Pellat ou de François de Grossouvre dont la mort interroge toujours. Quant à Bérégovoy...???? Bon courage chère Maryse !


Pseudo : Paul Sanda - Avis de la page Petit, particulièrement petit, infiniment petit ! : Merci.


Pseudo : MVA - Avis de la page Politique fiction : ou pure friction...on est en politique !!!


Pseudo : MVA - Avis de la page Politique fiction : ou pure friction...on est en politique !!!


Pseudo : Paul Sanda - Avis de la page Eric Z mon amour. : Nous vivons une époque moderne... Ahaha. Merci Elea Coblan


Pseudo : Eléa Coblan - Avis de la page Eric Z mon amour. : A Paul Sanda : Oui, une époque moderne. Selon Philippe Meyer, il y a déjà si longtemps AHahAh !


Pseudo : Henri-Étoile - Avis de la page Après les signes, les récits du Déluge : Pour dire que j'apprécie beaucoup ce texte à propos de la Légende du 'Deluge' et ce qui est mis en évidence dans l'intention sous-jacente de la fabrication de ce genre de mythe, qui rejoint exactement l'intention globale de l'invention bricolée de toute pièces des Déesses et des Dieux pour en arriver à un Dieu Unique avec une efficacité augmentée pour la 'gestion des masses par les peurs... Le tout à partir d'un ramassis de légendes urbaines construites depuis les premières communautés humaines pour de simples histoires d'organisation de dominations par la violence et le pouvoir... Terrible! Et merci pour le déroulé exhaustif de cette culture planétaire de la peur. On retrouve le même phénomène planétaire avec l'émergence simultanée des civilisations des pyramides et autres tumulus... (Asie, Amérique, Europe, etc.) Fascinant!


Pseudo : Henri-Étoile - Avis de la page L : Yesss! Super intéressant, Je suis allé en Grèce et cet article m'éclaire sur ce que j'ai vu alors, début des années 80, sans avoir étudié la chose de la sorte passionnant. On retrouve sur des sites de notre région et qui sont encore étudiés aujourd'hui ce phénomène de déplacements de la population des hauteurs vers les vallées. C'est le cas bien connu dans la région avec le site de Berniquaut (une référence) qui est à l'origine des villes de Durfort et de Sorèze par ce même phénomène de déplacemens des populations, les sites sacrées (culte, nécropoles, etc, restant sur la hauteur. Idem pour le Castrum de Contrast, celui de Roquefort et bien d'autres exemples encore. Bon, nous sommes bien d'accord, le faste en moins... À lire le paragraphe sur le l'Acropole en tant que lieu d'adoration de la Déesse, on ne peut que penser aux ouvrages de Pierre Louÿs(talentueux et humble faussaire), écrits-récits autant historiques que romanesque, notamment son 'Aphrodite' (bouleversant!) Sympathique excursion qui réactive la mémoire des rues d'Athènes depuis lesquelles on observe cette hauteur mythique..


Pseudo : Henri-Étoile - Avis de la page Notre univers est étrange. : Wouaouh! Sacré article qui procure certains vertiges, aux sens propres comme figurés... Et où l'on retrouve la Magie Féérique et scientifique de Lewis Carroll avec son 'Heure du Thé' ! Rhôôôôôôôô! Mais un des ateurs d'ouvrages cité en référence, sur un plan plus Terreà Terre bien que surréaliste à propos de la vie humaine et terrestre m'a rappellé un personnage célèbre pour sa vision du Monde très en phase avec ses Mystères (de lui-même et du Monde), c'est une référence à propos de cet auteur et de sa relation à l'orthodoxie (cé très capillotracté, Hein!)religieuse s'entend..., et à propos de l'Amour et de certains rituels sociaux on peut toujours adapter et s'adapter..., pour preuve: https://www.dailymotion.com/video/x7v41y2


Pseudo : Henri Étoile - Avis de la page L : C'est un sacré raccourci que de faire entrer l'amour dans le champ social, C'est enfermer la vie que de la cantonner à une fonction sociale. La Fonction sociale existe pour la survie, on pourrait s'en passer et en mourir sans aucune autre conséquence que la mort, De fait oui, l'individu cherche constamment à fuir ce qui va l'enfermer. L'être humain se conforme aux contraintes sociales pour survivre et non pour vivre puisque le social consiste à l'enfermer. Il accepte de survivre sur la base de la croyance et de l'espoir, moyennant quelques sesterces et un accès au réseau internet(quand même)


Pseudo : - Avis de la page : Bonjour, Je me permets de vous contacter car notre outil d'analyse de site pourrait vous int resser. N'h sitez pas visiter notre site https://seowin.app et le tester gratuitement. Je reste votre disposition si vous avez la moindre question. Bien vous, Hugo


Pseudo : Guépard - Avis de la page François 1er visite Cordes : Bravo !!!


Pseudo : Henri Étoile - Avis de la page Le monde selon Jim, Bruno Geneste : Superbe action que de publier un ouvrage sur la poésie de manière générale et sur un poète Rock en particulier, même si Dylan a été honoré d'un prix nobel, et donc reconnu en tant que poète comme l'était et l'est devant l'Éternel (non genré je précise-sic). Le poète Léo Ferré chante dans un texte de Jean-Roger Caussimon ' Qu'advient-il de ceux qui vont à sa rencontre?' à propos de la mort comme l'a fait Jim à Paris dans un pays dont il aimait tant la littérature... Un mort devant laquelle il est allé dans ses vingt sept ans et que le même poète voit comme 'fille de vingt ans à chevelure rousse En voile de mariée' à l'image de la compagne de Jim dans ses dernières heures qui elle aussi choisira d'aller à 'sa rencontre'. Un lien intéressant avec un autre auteur-compositeur bien vivant lui qui évoque la relation entre mondes physiques et mondes invisibles, avec comme exemple des plus riches l'oeuvre de Mozart https://www.francemusique.fr/emissions/la-quatre-saisons-n-est-pas-qu-une-pizza/arthur-h-la-musique-est-un-passage-entre-le-monde-physique-et-le-monde-spirituel En tous cas, merci encore pour cet article et ce livre, car de leur vivant bien peu d'ouvrages étaient consacrés aux écritures de ces textes musicaux rock et encore moins aux poètes rock...


Pseudo : Henri-Étoile - Avis de la page Le dictionnaire du Diable : Ralph Steafdmon, déjà tout un Monde!! Quant à la Sorcellerie et à la Magie, que de taboux et de mystères, une exposition récente et à venir a mis et mettra le sujet en exergue... 'Magies et Sorcelleries' entre Toulouse et Lyon. Ne parle-t'on pas de 'fantômes tapageurs'...?


Pseudo : Henri Etoile - Avis de la page L : Il y a Vie à Venise, et comme ici, Foin d'espoir, il est une insulte faite au Temps Présent,


Pseudo : Cloclo - Avis de la page Jésus, le plus fragile des dieux ! : J'aime ce texte qui fait réfléchir sur l'homme Jésus et sa destinée. Merci Eléa


Pseudo : Paul Sanda - Avis de la page L’Âme des Œufs. : Très intéressant. Merci


Pseudo : Henri-Étoile - Avis de la page L’Âme des Œufs. : En lisant le passage au Colomb dit le Xtophe, c'est à Bataille que j'ai songé et à 'l'Assiete au lait' dans une certaine 'Histoire de Bataille où il est également abordé l'épinoeud(sic) sujet de la nourriture, il s'ensuit ceci dans un dialogue des plus juvéniles...: 'Il y avait dans le couloir une assiette de lait destinée au chat. – Les assiettes, c'est fait pour s'asseoir, dit Simone. Paries-tu ? Je m'assois dans l'assiette.' Non...? Quand la langue se fait des noeuds dans nos têtes...


Pseudo : Henri Étoile - Avis de la page Il vaut mieux prévoir un parapluie : Le Dolmen de Vaour....?


Pseudo : Elea Coblan - Avis de la page Il vaut mieux prévoir un parapluie : Le Dolmen de Vaour....? : Henri Etoile, oui, le Dolmen de Vaour.


Pseudo : Paul Sanda - Avis de la page Paul Sanda, les constellations de Charles-Albert Cingria : Merci


Pseudo : Christian Eychloma - Avis de la page Christian Eychloma. Entre fable et science. : Pour une femme, peut-être ? N'a-t-on pas dit que « si le nez de Cléopâtre eût été plus court, toute la face du monde en eût été changée » ? Maryse bonjour et merci infiniment ! Non, bien sûr, le monde n'est certes pas à la veille de changer sur le fond, car c'est bien malheureusement pour l'essentiel nos sentiments les plus mesquins qui en tissent la trame... Je te souhaite une excellente fin de journée avec le beau temps (heu... c'est de l'humour ! )


Pseudo : Henri Étoile - Avis de la page Qui a volé le fil d : L'aparté dans ce texte consacré à l'écrit et à la parole, aparté relatif à « nemo censetur ignorare legem »... autant récemment fait appel au médiatiser de la République (sic) pour résoudre un litige fiscal dont le Trésor Public est lui-même à l'origine, voilà la réponse du Rétorsion Public lui-même...: '(...) (en précisant votre positon et détaillant ce que vous contestez, avec les références des articles du Code général des Impôts que vous invoquez, les Bulletins officiels des Finances Publiques, la jurisprudence et autres). - par courrier : SPFE (...). - par mail : à l'adresse mail suivante : (...) (...)' Autrement dit, c'est donc à moi qu'il revient de fournir au conciliateur fiscal lui même agent du Trésor Public les éléments du Code Des impôts dont ils sont eux-mêmes les auteurs.... C'est beau comme l'Antique Tè! Matous il est compréhensible qu'ils s'y perdent eux-mêmes en se découvrant les victimes de ce qu'ils engendrent chaque instant de leur vie désormais totalement dénuée de sens, 'Vanitas vanitatum et omnia' vanitas,https://linksharing.samsungcloud.com/sjEBY60gepwq Amen! (Et à pieds)


Pseudo : Christian Eychloma - Avis de la page Êtres sur le qui-vive. : Ce recueil est une véritable mine d'or, régulièrement enrichi de curiosités et de courts articles sur des sujets divers et variés, plantant chez le lecteur autant de germes de réflexion ! J'ai bien aimé par exemple la petite dissertation philosophique sur l'image de Dieu... Comme le répétait Henri Laborit, comprendre d'abord comment fonctionne notre cerveau !


Pseudo : Claudette - Avis de la page Êtres sur le qui-vive. : Merci pour ce journal Maryse, moi j'ai aimé ton portrait de Jésus ente autres... tout est si vivant si ouvert. Quel boulot ! Je te souhaite de jolies fêtes de la Nativité et le plein d'amour qui va avec.


Pseudo : Christian Eychloma - Avis de la page D : En conclusion, je pense que nous voilà aujourd'hui contraints à davantage d'humilité en admettant les limites de notre 'processeur' aux cent milliards de neurones et aux 10.000 milliards de connexions nerveuses par cm cube... Dans son ouvrage 'Réapprivoiser la mort', Patrice Van Eersel nous explique qu'après 'l'âge magique' et 'l'âge scientifique', voici venu 'l'âge de l'incomplétude', où l'on s'aperçoit que nos théories scientifiques d'avant-garde sont incomplètes, non pas en raison d'une ignorance momentanée ou d'un savoir encore parcellaire, mais par essence même : - incomplétude de la physique (incertitude inhérente à la mécanique quantique) - incomplétude des sciences de l'évolution (insuffisance du 'hasard et de la nécessité') - incomplétude du modèle de 'l'homme neuronal' (inaptitude à embrasser la globalité de la vie psychique) - incomplétude de l'approche psychologique (structuration du sujet autour d'un manque) - incomplétude de la logique même (théorème d'incomplétude de Gödel!) - incomplétude du langage (qui ne peut pas refléter adéquatement la totalité du réel) Soyons par conséquent modestes dans nos prétentions à tout expliquer !


Pseudo : Henri Étoile - Avis de la page Noël 2021. : Il fallait y penser...,faire une liste de commandements liberatoires personnels libératoire de justement ces entraves sociales et morales, Maryse le fait, pour Noël, Marysec avec son parapluie, c'est comme une enfant dans les chaussures trop grandes de sa maman... Merci pour l'image de Noël! (De l'enfance, pas de la crèche!!!)


Pseudo : Henri Étoile - Avis de la page Précieuse mais pas ridicule sans être parfaite... : Ou encore comment vivre sans peur et en confiance, confiance en Soi et Connaissance de Soi, Vivre et découvrir librement, la Liberté,


Pseudo : Henri Étoile - Avis de la page Notre jardin. : Mais quelle idée Maryse de faire intervenir le seul mot et la seule idée de-du 'Travail' dans un si joli texte aux évocations tellement sensibles et touchantes... Cette Lydie Parisse parle à merveille de ce qui est accessible à qui veut bien... à qui veut bien de son propre Jardin à soi-même... à cultiver, à amender, à amonder, à émonder mais certainement pas à 'travailler'... Rhôôôô! Quand même!!!! Quel gâchis!!! ;)


Pseudo : gilles B - Avis de la page J'aime mes messages. : Bonjour Maryse; superbe synthèse d'une situation quotidienne vécue par le peuple, jugulant ainsi tout esprit de révolte. Cette thèse, celle de la copie, j'ai eu l'opportunité de l'évoquer lors d'un oral de concours, puis à la demande d'une personne qui, sortant d'une ' formation ' sur les contrefaçons, voulut en présenter une identique dans une autre ville, et, ainsi, fit appel à moi. L'entretien fut fort riche, même si les visuels/ ciblages ne furent pas forcément identiques de prime abord. Pour finir, nous avons convenu, d'un accord commun, que chaque marché a une origine, et que, comme tu le maitrises si bien, celui du ' semblant égalitaire' reste et restera toujours celui de l'apaisement des peuples. Très belle journée Maryse.


Pseudo : Henri-Étoile - Avis de la page moi, je. : Intéressant et riche, mais j'y reviendrai car voilà qui sollicite certaines fonctions cérébrales quand même. L'image d'illustration m'a fait immédiatement penser à une ville d'Auvergne de type Volvic, Clermont-Ferrand, etc. Je comprends pourquoi e lisant ton explication. Pour ton commentaire additionnel/image j'aurais plutôt dit 'Dessous' à propos de cerveau/stéréotypes


Pseudo : Henri-Étoile - Avis de la page J’aime mes messages. : J'adore ton humour et tes humours et même tes sélections de citations placées à bon escient… C'est un plaisir délectable dont je ne calculerai pas le prix au prorata de : l'abonnement internet, consommation d'électricité, empreinte carbone, la part de l'amortissement du siège sur lequel je suis assis, prorata des intérêts du prêt immobilier arrivé à son terme, etc., etc. rapporté au temps passé dans ce bien immobilier à écrire ce commentaire, etc. Vive la simplicité!


Pseudo : Paul Sanda - Avis de la page Moi, Présidente. : Bravo. Faire quelque chose qui passe par le cœur et qui élève l'âme. C'est très beau. Ne jamais perdre la vraie notion de ce qui est essentiel. Et transmettre avec justesse ce qui est nécessaire pour devenir davantage soi-même. Bon courage pour la suite.


Pseudo : Henri Étoile - Avis de la page 3 desserts Maman. : Et merci pour cette nouvelle recette du gâteau au yaourt...


Pseudo : Henri Étoile - Avis de la page Paul Sanda, Bruno Geneste - 800 ans Cordes-sur-Ciel. : Hello! https://photos.app.goo.gl/cpPqUK3twT9k5AuVA Le Moulin de Maryse...? Bien à toi, Henri


Pseudo : Elea Coblan - Avis de la page Paul Sanda, Bruno Geneste - 800 ans Cordes-sur-Ciel. : @ Henri Étoile : Non ce moulin n'est pas le mien, le mien est beaucoup plus joli et les fées plus nombreuses ! Bonne soirée.


Pseudo : Paul Sanda - Avis de la page Paul Sanda, Bruno Geneste - 800 ans Cordes-sur-Ciel. : Merci merci.


Pseudo : Henri-Étoile - Avis de la page Militer sous la troisième république. : La lecture de ces faits et de la place de tout ce qui est éducatif dans la région entre autres choses me fait soudain penser à un auteur local, poète-écrivain de nostre païs de cette si riche Vallée Aurifère (Le 'Vi-Aur'). Le dit Poète Joan Bodon-Jean Boudou qui a arpenté le pays d'ici était enseignant, de la génération juste après celle de ton aïeul justement. Et ce Joan Bodon, poète (dit) occitan a beaucoup évoqué la vie paysanne, la vie locale du pays, au travers de la vie rurale. Une vie locale rythmée par les saisons et notamment les moissons. Dans ses récits, Joan Bodon mentionne fréquemment le rôle central et fondamental des Moulins de la Vallée, dont un de tes aïeux (le même que celui de ces faits 'éducatifs' si j'ai tout bien compris)était un acteur notoire en tant que meunier puisqu'un ouvrage parle de 'dynastie de meuniers' à son sujet et au sujet du Moulin de Maryse (!!!), donc! On sort différent des lectures des livres de Jean Boudou..., homme du Monde puisqu'il aura aussi beaucoup vécu en Algérie en tant qu'enseignant, et aura aussi connu le STO en Pologne.


Pseudo : Henri Étoile - Avis de la page La bombe. : Le Bouton Rouge, J'ai honte!!! Je peux...?


Pseudo : Elea Coblan - Avis de la page La bombe. : @ Henri, oui tu peux car tu es daltonien, ouf (sourire)


Pseudo : Henri Étoile - Avis de la page CoCoLiCo : Rhôôôôô ! Une Forêt de Boutons Rouges... Et un poème d'invitation à, C'est bucolique, Mé quel Printemps!!!


Pseudo : Elea Coblan - Avis de la page CoCoLiCo : @ Henri : Tu vois que je n'ai absolument pas l'âme castratrice. Tu voulais des boutons ? En voici, en voilà ! D'une jolie couleur rouge en plus...


Pseudo : Henri Étoile - Avis de la page Écrire : Les boîtes à lettres sont toujours pleines de courriers indésirables, https://photos.app.goo.gl/6ppB49Y6dVk6EVit5


Pseudo : Henri-Étoile - Avis de la page Ose. : *Toutes les formes de 'pouvoirs' se révèlent toxiques, tôt ou tard, comme tout ce qui est 'jugement' de valeur et/ou de critique... Les 'peurs' seules permettent au pouvoir et au jugement de s'instiller/s'immiscer dans toutes les relations, relations à soi, au Monde, à l'Autre... C'est ainsi que les déesses pour commencer, puis les Dieux, puis le Dieu Unique puis les Religions ont été inventées et sont plus que jamais actives... *Points de vues personnels


Pseudo : gillesb - Avis de la page Intégration et religions : merci de ton regard partagé sur l'intégration et les religions. Dans notre pays, l'assimilation a pris très vite le pas sur l'intégration, la justice depuis 1981, par le truchement de jurisprudences, a fait ce qu'il fallait, le législateur fébrile s'étant contenté de valider le(s) texte(s) de loi(s) proposé(s) sans en faire trop et attendre que cela soit établi par les juges. Au vu des jugements rendus, l'intégrité de la justice qui se veut indépendante, mais qui a son ministère ( ce qui est normal) et ainsi ses fonctionnaires donc les salaires versés par l'état ( qui gère aussi les carrières), je doute de la liberté des juges en matière d'application des lois. Sans doute, ai-je trop fréquenté les chambres d'assises ou de correctionnelles et assisté par ce fait à la création de pédigrées pour certains alors que pour d'autres, pour les mêmes motifs, le couperet était de mise. J'ai beaucoup aimé ton passage sur les propos du Rabbin qui, ma foi mettent de l'eau à mon moulin. À mon avis rien ne se fera dans cette société dans laquelle la vie en accord et sérénité est impossible, il faudrait détruire ce communautarisme implanté depuis fort longtemps, et mettre tout le monde sur un même pied d'égalité qui commencerait par le volet fiscal et non ce gouffre abyssin qui sépare et qui crée tant de malaises chez les accueillants, dits les 'habitants historiques'. Très belle journée Maryse. Bises????????


Pseudo : Richardcaf - Avis de la page Discussion avec mon chien. : Bonjour, SERVEUR FTP MP3 PRIVÉ 0-DAY Accéder https://0daymusic.org * Mode de paiement revendeur : AltCoins, Webmoney, Perfect Money. * Choisissez le mode de paiement : BitCoin, virement bancaire, Western Union. * Capacité du serveur : 347TB, MP3, FLAC, LIVESETS, Clips vidéo. * Prise en charge : FTP, FTPS (File Transfer Protocol Secure), SFTP et HTTP, HTTPS. * Délai de livraison du compte : 1 à 48 heures. * Plus de 15 ans d'archives. * Vitesse globale du serveur : 1 Gb/s. * Facile à utiliser : la plupart des genres sont triés par jours.


Pseudo : Robbfu - Avis de la page Politique fiction : In today's fast-paced world, staying informed about the latest updates both domestically and globally is more crucial than ever. With a plethora of news outlets competing for attention, it's important to find a dependable source that provides not just news, but insights, and stories that matter to you. This is where USAtoday.com , a top online news agency in the USA, stands out. Our commitment to delivering the most current news about the USA and the world makes us a primary resource for readers who seek to stay ahead of the curve. Subscribe for Exclusive Content: By subscribing to USAtoday.com, you gain access to exclusive content, newsletters, and updates that keep you ahead of the news cycle. USAtoday.com is not just a news website; it's a dynamic platform that empowers its readers through timely, accurate, and comprehensive reporting. As we navigate through an ever-changing landscape, our mission remains unwavering: to keep you informed, engaged, and connected. Subscribe to us today and become part of a community that values quality journalism and informed citizenship.




Pour apporter votre contribution, ou donner  votre avis, vos remarques sur le texte, veuillez renseigner le formulaire ci-dessous.











 Tous les titres    Aide commandes vocales